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ARTYP

Yvette Elbaum, belge, vit et travaille à Bruxelles.
Baignant dès l’enfance dans un milieu familial favorable à l’art, Yvette Elbaum y prend goût très tôt. Passionnée par les livres, elle veut les emporter partout avec elle, même à l’extérieur. De là lui vint l'idée de raconter des histoires aux nuages. En outre, elle rencontre des photographies émaillées dont les propriétés protègent l'oeuvre des outrages du temps; cela détermine la décision de créer des images impérissables en acier vitro émaillé. La découverte de matières la fascine.
Autodidacte éclectique, elle a abordé toutes les disciples : écriture, musique ainsi que la plastique.
Elle a participé à plusieurs expositions collectives et individuelles ou avec son mari Marc Henrotin, peintre et sculpteur, tant en Belgique qu’à l’étranger.
Une œuvre monumentale dédiée à la liberté d'expression et assurément contre la censure est exposée dans le jardin de la Rosenberg Bibliothek à Watermael-boitsfort.
Les années se substitueront au censeur pour démanteler les pages de cette oeuvre sans que l'œuvre n’en pâtisse.


Yvette PIRET


LA LIBRE CULTURE

Yvette Elbaum nous donne à voir, à feuilleter et à contempler d’intrigants et délicats "livres-sculptures" d’un inédit bien sympathique. Posés sur une table, affichés au mur comme un tableau ou suspendus à une canne comme une gazette de bistrot, ces livres, colorés sans ostentation, fragiles seulement en apparence, peu cependant fort bien traîner sous la pluie sans rien perdre de leur encourageante rigidité. Réalisés en polyester, ils sont assurés de durer autant que ce dur désir d’exister, dont ils seraient une surfa ce visible et salutaire.

Roger Pierre TURINE


ELBAUM - HENROTIN

Ce ne sont pas des nouveaux venus car Marc Henrotin et Yvette Elbaum exposent depuis longtemps mais leur présence, outre quelques grandes galeries de l’époque comme Alexandra Monett, se situe en périphérie et à l’étranger. Leurs œuvres sont aussi différentes que possible . Yvette Elbaum aime le livre et lui élève des sortes de monuments . Le livre y est ouvert à tous et lisible par tous, il est là, plus du tout fragile, mais fixé par la force des matières. On y retrouve le culte du livre sacré, l’amour des vieux écrits emplis de symboles et le désir d’ouvrir les pages au large pour transmettre sa passion.

Anita NARDON


L' ÉCHOS de la BOURSE

L’exposition que propose actuellement la galerie ABC ne peut que retenir la curiosité
L’EXPOSITION des œuvres de Marc Henrotin et Yvette elbaum est le fruit d’une double réflexion conduite dans l’humour et la poésie. Sympathique alchimie d’un couple qui cultive la même passion – créer – alors que tant se dissolvent dans l’oisiveté. Le livre qu’Yvette Elbaum élabore, page après page comme le réceptacle d’indicibles secrets. Yvette Elbaum enserre ses « fragments de mémoires» (une expression chère à Jephan de Villiers) dans d’étranges livres jouant la confusion entre la forme, la couleur, la lumière. C’est sa façon à elle de concrétiser sa réflexion. Ses « Cannes livres » de plusieurs pages polychromes flottant au vent, ses « Haggadah » qu’on peut consulter, comme les journaux dans les bistrots branchés, son « Livre table » en acier corten, son « Livre bleu » à la couverture d’acier inoxydable laqué sont autant d’ouvrages mystérieux destinés à assurer la pérennité des mots dans le temps. On les dirait fragiles, il n’en est rien. Le « papier » n’est autre que du polyester léger, léger…sur lesquels s’inscrivent des icônes et des mots tracés au polychrome dans des tons délicats. Les livres quels qu’ils soient sont toujours fascinants. Ils ont tant de choses à raconter. Épinglons ici la délicatesse du « Livre encadré », pochette transparente et scellée, pleine de desseins dont on aimerait surprendre le message.

Colette  BERTOT


 

 

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